La Ligue pour la Défense du Consommateur au Bénin, fidèle à son leit motiv « Ensemble consommons durable », a initié cette année des actions sur plusieurs axes touchant directement le quotidien des consommateurs (alimentation, santé, TIC, etc.). Ces actions se sont également étalées à l’échelle continentale, dans l’intérêt de toutes les organisations sœurs implantées dans les autres pays africains. Dans ce cadre, elle a joui du partenariat d’ONGs régionales et d’institutions internationales.
Tirant leçons des méfaits de la crise alimentaire, notamment sur les pays du tiers monde, la LDCB a mis sur pied le projet « Actions pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaire au Bénin » (ASSAB) pour enrayer un tant soit peu ses effets et prévenir d’autres crises du genre. En effet, si les principales causes de la crise sont exogènes à nos pays (hausse de coût du pétrole, technique de fabrication des hydrocarbures à partir des produits alimentaires…), les solutions doivent être recherchées par chacun des pays en fonction de ses atouts et de ses faiblesses.
Se basant sur une étude réalisée par la FAO relatif à la consommation du riz par les béninois (entre 6 et 20 Kg en zone rural et entre 10 et 30 Kg en zone urbaine en 1997) et sur la quantité de riz importé en tendance exponentielle (près de 240 000 tonnes en 2004), la LDCB a très tôt fait d’inciter la production et la promotion du riz local.
Ce volet du projet ASSAB a reçu l’écho favorable de l’ONG belge VECO WEST AFRICA qui a décidé de prendre en charge le développement du riz « made in Benin ». A terme, les populations béninoises adopteront le riz local au détriment progressif de celui importé, afin de mettre progressivement fin à cette« extraversion alimentaire ».
D’autres pans de ce projet attendent toujours des financements.